📸 PHOTOGRAPHE STRASBOURG ALSACE | Olivier Fréchard

Sigma 18-35mm F1.8 DC HSM | ART

Test terrain

Au printemps 2013, Sigma annonce la création d’une optique qui fait grand bruit dans le milieu de la photo : le premier zoom au monde à ouverture constate f1.8, le 18-35mm F1.8 DC HSM | ART.

Autrefois positionné parmi les constructeurs alternatifs aux grandes marques, proposant des optiques convenables mais en dessous des objectifs propriétaires, Sigma se place depuis quelques temps dans un autre registre et devient un véritable concurrent sérieux aux meilleurs produits Canon, Sony ou Nikon.  Tout d’abord avec le fameux 35mm F1.4 DG HSM | ART et à présent avec cette optique qui, au delà de concurrencer les plus grandes marques, innove tout simplement avec un produit réputé “inconcevable” tant les difficultés techniques et technologiques seraient insurmontables pour proposer un objectif de qualité.

Cadre du test

Attention : ce test est purement subjectif et correspond à la fois à des observations concrètes mais aussi à des ressentis liés à mes goûts personnels, à mes besoins en termes de matériel et aussi relatifs aux autre produits que j’ai essayé. Vous ne trouverez aucun test technique et laboratoire dans ce billet.

Ce test a été réalisé avec un Nikon D7100.

Le fichiers sont des jpg exportés de Lightroom issus des prises de vue en RAW. Une accentuation a été appliquée, correspondant à un niveau de “netteté” +7 sur le boîtier.

Les clichés sont postés en 72 dpi et en 1920px de larges. Aussi, le rendu des “miniatures” n’est pas optimum, il est nécessaire de cliquer sur les images pour les passer en plein écran et pouvoir zoomer dessus.

Les captures d’écran comparatives ont nécessairement perdu en définition et précision, elles n’ont donc pas vocation à rendre compte des capacités absolues de l’objectif mais de mettre en relief les différences perceptibles entre 2 situations de prise de vue.

Enfin, l’ensemble des images de ce test sont disponibles sur mon Flickr

L’intérêt d’une telle optique

Jusqu’à présent, les zooms possédaient une ouverture maximum de 2.8. Pour aller au delà, il était nécessaire d’aller sur des optiques fixe (1.8, 1.4, 1.2…). De plus, dans la gamme APS-C, il n’existe aucune optique fixe grand angle (>20mm) ouvrant en dessous de 2.8.

La première révolution est donc de pouvoir bénéficier d’un grand angle ultra lumineux en gain un “cran” de lumière ou tout simplement bénéficier d’une profondeur de champs plus réduite.

Ensuite, même si le range est plutôt court (de 18 à 35mm), un tel objectif comprend les focales de 3 optiques couramment utiliser par de nombreux photographes de reportage, photo sociale et architecture (ou paysage) : 18mm, 24mm et 35mm (eq. 28,  35 et 50 mm environ en FF). Il y a donc un côté pratique à la chose, d’autant plus que le Sigma se situe dans une gamme de prix qui reste “raisonnable” en référence aux optiques du même type.

Les faiblesses potentielles d’une telle optique

La plupart des optiques ouvrant à 1.8 présentent certains défauts, plus ou moins gênants et plus ou moins “rattrapable” en post traitement :

  • Les aberrations chromatiques
  • Un manque de piqué à pleine ouverture, obligeant le photographe à ferme d’un ou 2 crans avant d’obtenir un résultat optimum
  • Un effet de vignettage à pleine ouverture

Enfin, les focales grand angles sont sujettes à des déformations optiques.

Alors… qu’en est-il de ce messie optique annoncé?  Voici mon retour sur son utilisation.


A 35mm 1.8

Démarrons notre test par le “plus simple”. Que donne le Sigma à 35mm f1.8? Peut-il rivaliser avec les fameux 35/1.8 des grandes marques, dont la qualité n’est plus à prouver et surtout, dont le prix est hyper attractif (~200€)

Voici quelques images pouvant aider à répondre à cette question :

Premier constat : à 35mm /f1.8 le sigma s’en sort très bien et semble rivaliser avec les focales fixes de référence. Le piqué est très bon dès la pleine ouverte et le bokeh est vraiment très “crémeux” comme on aime.

 

Voici d’ailleurs un comparatif avec le Nikkor 35mm/1.8G réputé en la matière :

A gauche : le Sigma à 35mm/f1.8 et à droite le Nikkor

Compratif entre le sigma 18-35/1.8 et le Nikkor 35/1.8G

 

A pleine image, peu de différence notable. Le piqué est exceptionnel sur les 2 optiques et le bokeh est de même qualité.

Voyons ces deux images en crop 100% (je vous rappel qu’on est sur un capteur 24Mpx):

Comparatif entre le sigma 18-35/1.8 et le Nikkor 35/1.8G

Là encore, il est difficile de départager les 2 objectifs. Le piqué semble juste un “chouia” plus précis sur le sigma mais cela est vraiment très discret.


 A 18mm-1.8

Comme nous l’avons souligné en introduction, la grande particularité de cette optique est le grand angle à grande ouverture. Voyons à présent ce que vaut ce fameux Sigma à 18mm et F1.8

Comme vous le constatez, le résultat est tout bonnement bluffant, quelque soit les conditions de luminosité. Le piqué est au rendez-vous dans la profondeur de champs dès la pleine ouverture et celle ci permet des démarches créatives assez proche des résultat d’un plein format à 24mm/f2.8 lorsque le sujet de premier plan doit être détaché du reste même en grand angle.


Paysages

Les fanas de paysages ou architectures seront surement intéressés par cette optique grand angle. L’avantage de l’ouverture à 1.8 offre, au delà des possibilités créatives, l’opportunité de photographier en intérieur et en faible lumière sans trépied ou flash par exemple pour les musées ou monuments anciens, où ce type d’accessoires ne sont pas autorisés. C’est aussi l’occasion d’envisager des phots urbaines nocturnes.

Bien entendu, en bonne condition de lumière, fermer le diaphragme augmentera encore le piqué des images, notamment  sur les bords. Ceci étant, le piqué à 1.8 est déjà excellent  au centre et même à 18mm.

Voici quelques exemples de photos prise à f1.8 puis à f8 (cliquez sur l’image pour voir en plein écran).

Photo avec le sigma 18-35 F1.8 Art

C’est à ce moment là que l’on constate que la qualité est déjà bien présente à F1.8.

Au centre, on ne distingue”quasiment”pas de différence entre F1.8 et F8

Photo avec le sigma 18-35 F1.8 Art

Par contre, sur les bords, en effet c’est plus flagrant

Photo avec le sigma 18-35 F1.8 Art

un autre exemple :

Photo avec le sigma 18-35 F1.8 Art

En zoomant au cente, on constate que le piqué est déjà bien présent à f1.8 mais que la profondeur de champs est tout de même assez réduite même à 18mm. Cela implique donc d’apprendre à maîtriser la mise au point même à cette focale voir même à calculer l’hyper focale dans certains cas. (le carré rouge correspond à l’endroit ou a été faite la MAP)

Photo avec le sigma 18-35 F1.8 Art

Encore une fois, c’est sur les bords que l’on voit vraiment la différence de résultat entre f1.8 et f8. On remarque d’ailleurs le piqué fabuleux de cette optique à F8

Photo avec le sigma 18-35 F1.8 Art

Portrait et Studio

Il est généralement conseillé d’utiliser des focales >50mm en APS-C pour pratiquer le portrait. En principe, cette optique est donc trop “courte” pour cette discipline.

Voyons malgré tout ce qu’elle “donne” en portrait.

En effet, à la focale maximum 35mm, on peut obtenir de beaux portraits serrés ou de buste et profiter également de l’ouverture à 1.8 pour profiter le la faible profondeur de champs.

Photo de portrait en lumière naturelle par Olivier Fréchard

Ce portrait a été réalisé à 400 iso, le modèle contre un fenêtre par temps nuage et avec un réflecteur sur sa gauche. On constate encore une fois que le piqué à 1.8 est tout à fait satisfaisant et que le bokeh est adapté à ce type de prise de vue. Attention, encore une fois à cette distance et à une ouverture à 1.8, le moindre défaut de MAP vous donnera des clichés mous.

Voyons à présent ce que celà donne en studio en condition d’éclairage optimum.

photo des Portrait studio avec le sigma 18-35 1.8 ART par Olivier Fréchard
1/205s, F11, ISO100, 35mm

Le résultat est des plus probant, et le piqué est à la hauteur des optiques spécialisées les plus onéreuses.

Il est intéressant de voir que l’objectif est encore très piqué à F11. En effet, les objectifs APS-C perdent souvent en efficacité au delà de F8, encore plus sur des gros capteur du type 24 mpx.

La comparaison du même portrait à F5.6 et à F11 montre que l’optique présente une belle constance à toute les ouvertures :

Sigma 18-35 1.8 Art 5.6 vs 11

Sigma 18-35 1.8 Art 5.6 vs 11 100%

Autofocus

Situé dans la gamme “ART”, il est clair que Sigma ne positionne pas cette optique pour une utilisation sportive ou animalière. D’ailleurs son range n’est pas prévu à cet effet non plus. Cependant il est tout de même important de vérifier ce que vaut le système AF de cet optique.

A la rencontre de quelques pigeons, j’ai voulu testé ce que permettait le Sigma 18-35/1.8 à ce niveau :

Photo de pigeon avec le sigma 18-35 F1.8 Art Photo de pigeon avec le sigma 18-35 F1.8 Art Photo de pigeon avec le sigma 18-35 F1.8 Art

Le D7100 est réputé pour sa rapidité et sa précision AF, notamment en mode suivi de sujet. Ce test avec le Sigma 18-35/1.8 confirme que le boitier est redoutable à ce niveau.

Par contre, même si les résultat sont exploitables ici, l’optique n’est clairement pas conçue pour ce type de pratique.

Je dois d’ailleurs souligné, qu’au delà du “test des pigeons”, je suis un peu déçu par la précision AF. Sur les portraits notamment, j’ai beaucoup de déchets lié à des erreurs de MAP, notamment en faibles lumière.  Sur ce point, le NIkkor 35/1.8G s’en sort largement car il tapait juste dans 99% des cas et ce, même en condition lumineuse très difficile.

Le Sigma demande à bien vérifier que la MAP est correcte et il est souvent nécessaire de jouer avec le bouton de MAP pour être certains que l’accroche est faite au bonne endroit. C’est vraiment dommage car quand le focus est correct le résultat est exceptionnel.

 Défauts optiques

Comme nous l’avons souligné en introduction, ce type d’optique présente souvent, même pour les plus coûteuses, des défauts optiques tels que :

  • Les aberrations chromatiques
  • Un manque de piqué à pleine ouverture, obligeant le photographe à ferme d’un ou 2 crans avant d’obtenir un résultat optimum
  • Un effet de vignettage à pleine ouverture

Nous avons vu que les problème de piqué à pleine ouverture n’avait pas lieu sur cette optique, ce qui est déjà remarquable. Voyons à présent ce qu’il en est des aberrations chromatiques.  Honnêtement, je suis subjugué par cette optique à ce niveau… si bine que j’ai eu du mal à trouver des clichés avec des AC  pour illustrer ce chapitre.

Voici un exemple de ce que donnent les AC lorsqu’il y en a :

Aberrations

Voila… l’image parle d’elle même : un tout léger liseré coloré très discret lorsque l’on Zoom à 100%. Voici l’image pleine correspondante :

Photo de paysage avec le sigma 18-35 F1.8 Art

un autre exemple : de léger reflets colorés dans l’eau lorsque l’on zoom à 100% sur cette photo :

Photo de paysage avec le sigma 18-35 F1.8 Art

Eau 2

C’est bien simple : je n’ai JAMAIS vu ça sur une optique qui ouvre autant.

Pour ce qui est des déformations : voici deux clichés à 18mm et 35 mm

sans titre-44 sans titre-45

On le voit, même si les déformations sont présentes, elles restent maîtrisées et aisément rattrapable, notamment dans Lightroom dont la dernière version reconnait déjà le Sigma 18-35/1.8.

Enfin, on remarque sur ces 2 exemples que le vignettage est assez fort à pleine ouverture.

Enfin pour terminer su les capacités optiques, voici 2 clichés pris en plein contre jour :

Photo de paysage avec le sigma 18-35 F1.8 Art

On remarque tout d’abord que le “flare” est totalement maîtrisé et que le rendu des couleur reste très flatteur (et toujours très pue d’aberrations chromatiques). Bien entendu, le boitier joue aussi dans la balance mais on peut tout de même admirer la prouesse.

Conclusion

Pour faire court : ceci est une révolution!

Une telle optique, jusqu’à peu techniquement inimaginable ne présente quasiment aucun défauts alors même que c’est une première du genre. On aurait pu s’attendre (voir pardonner) à des imperfections étant donner la prouesse que représente un tel outil. Il n’en est rien, au contraire, non content d’être bons aux endroit ou on l’attend, le Sigma 18-35/1.8 se permet même d’être au même niveau (voir meilleur) que certaines optiques professionnelles de grandes marques. Nous avons à faire ici à un produit bien pensé, bien réalisé et bien fini. Sans aller jusqu’à dire que la qualité de rendu est similaire à une optique plein format, je dois avouer que nous nous en rapprochons grandement. Et pour couronner le tout, la gamme de prix de cette optique est tout à fait raisonnable étant donné la qualité qu’elle présente.

Je n’ai pas fait de point sur la prise en main de l’optique et la qualité de fabrication : là aussi, c’est du tout bon et le poids relativement lourd de cet objectif se marie très bien avec un boitier type D300s/D7000/7100, Canon 60/70D, 7D,  Sony A77 ou Pentax K5…

Un seul endroit me déçoit un peu : la qualité de l’autofocus. Comme dit, l’optique n’accroche pas autant et aussi précisément que les optiques Nikkor avec lesquelles j’ai l’habitude de travailler et se trouve notamment  pris à défaut dès que la lumière se fait trop rare. Par contre, aucun soucis en terme de rapidité ou de discrétion, l’objectif est tout à fait correct à ce niveau là.

Aussi, je pense qu’il sera nécessaire d’investir dans le Dock USB Sigma (~50€) qui permet des micro réglages par focale et par distance pour parfaire les prises de vue et la précision de la mise au point en fonction de nos utilisions.

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33 thoughts on “Test : Sigma 18-35mm F1.8 DC HSM | ART”

  1. ” cet objectif se mari très bien avec un boitier type D300s/D700/7100 ”

    D700 ? Vraiment ?
    Vous vouliez dire D7000 non ?
    Parce que quitte à mettre un objectif pour APS-C sur un plein format, autant le mettre sur le D800 qui conserve je crois 16 millions de pixels en mode ‘ crop DX ‘ sur les 36 millions d’origine.

    Un 18-35 1.8 qui va presque faire regretter le plein format !

  2. Bonjour,

    Avant tout, merci pour ce retour et le temps que vous y avez consacré.
    Pour mettre ma question dans le contexte :
    J’ai personnellement eu pas mal de soucis avec 2 D7000 (3 A/R SAV ; échange boitier neuf, 2 A/R SAV => passage au D7100).
    J’ai eu également des soucis de MaP avec le 35 1,8 qui ne sont pas totalement réglés (léger décalage en fonction de l’ouverture), en revanche la MAP est stable et je suis très satisfait du boitier à tout point de vue.

    Je suis donc devenu particulièrement à la qualité de la MAP (à quoi bon avoir une optique qui pique fort, si les photos sont floues…).

    Vous serait il possible de développer les difficultés de MAP ?
    Lorsque la lumière est satisfaisante (sans être celle de midi en plein été), la MAP est elle stable et fiable aux grandes ouverture ?
    Les errements arrivent-ils sur tous les collimateurs, ou uniquement sur les latéraux ?
    Quel est votre taux de déchet (approx) en fonction des conditions lumineuse ?

    Encore merci.

  3. Bonjour,

    Je pense que vous êtes, tout comme moi, un maniaque (parano?) de la MAP, on parle donc le même langage 🙂

    Comme vous l’avez souligné, cela est tout à fait légitime, surtout lorsqu’on a eu une mauvaise aventure avec un boitier (dommage pour votre D7000 qui reste redoutable lorsqu’il est bien calé).
    Donc la qualité dépend à la fois du calage du boitier et de l’optique.

    par avoir des résultats optimum avec mon 35mm/1.8G, j’ai eu à faire aussi des micro réglages sur mon boîtiers. Il est donc possible que ceci soit nécessaire également avec le Sigma. Mais j’ai vraiment l’impression qu’il accroche un peu moins bien que le Nikon. En effet, une fois calé, le Nikon me donnait satisfaction dans 99% des cas. Sur le Sigma, je dirais à la louche qu’à 35mm/1.8 je suis à 85%, mais c’est purement subjectif et je reviendrais bien sur dessus ci ceci évolue avec ma pratique (je shoot à la “main levée”); car il faut le dire également : il est parfois nécessaire de prendre le temps de maîtriser un outil avant d’en tirer des conclusion trop rapides. Le poids de l’optique m’aèmne sans doute plus à trembler qu’avec le Nikon qui est “poids plume” ‘m^me s’il boxe chez les poids lourd lol)
    Par contre, pas de soucis liés au collimateurs. Bien entendu, les meilleurs résultats sont obtenus avec le central.

    A noter également : je n’ai quasi aucune erreur de MAP à 18mm, même à 1.8 et à 35mm les erreurs se font rarissimes à partir de 2.4/2.8.

    Donc voilà : rien d’inquiétant, mais comme toutes les optique à grandes ouverture, il est nécessaire d’être très attentif à la MAP. Sinon, reste la solution également du dock Sigma qui permet un réglage précis de la MAP par focale et par distance. Avec un tel outil les résultats doivent surement être remarquables.

    PS : si vous êtes anglophone, le tes DPREVIEW semble confirmer cette impression :
    One real problem we had in real-world shooting with the 18-35mm was with autofocus. Depth of field is limited at F1.8 – especially at 35mm – which means that even slight misfocusing can become very visible if you look closely at your images. We shot with a range of Canon SLRs, from the entry-level EOS 100D to the top-of-the-line EOS 7D, and all had problems focusing absolutely correctly all the time. This was usually only obvious when shooting at apertures larger than F2.8. In general, we got slightly better results by using the central AF point (with recomposition) compared to using off-centre AF points, but this didn’t eliminate focus errors entirely.
    http://www.dpreview.com/lensreviews/sigma-18-35-1-8/5

  4. Merci d’avoir pris la peine d’une longue réponse. 🙂

    Je connaissais effectivement cet article qui m’avait plus ou moins refroidi (et frustré 🙂 ).

    Ils ont également publié des images avec le D7100 il y a quelques temps en précisant que la MAP était plus précise sur le Nikon :
    “Our initial impressions with the Nikon mount version are even more positive, with much greater focus accuracy than we’ve seen with any of the copies of the Canon-mount version we’ve used.”
    http://www.dpreview.com/news/2013/10/11/sigma-usa-announces-18-35mm-f1-8-dc-art-for-nikon

    Ce commentaire m’a un peu rassuré… mais étant effectivement un peu maniaque :)))… Je restais dans l’attente de retour d’utilisation sur ce point…

    Au final, je suis rassuré, et de plus en plus attiré par cet objectif !

    NB : Réalisé les micro réglages avec le dock doit etre terriblement long et prise de tete !!
    Photo multi exemplaires à chaque focale et à chaque distance => importation => analyse => démontage => “connectage” 🙂 => calibrage au doigt mouillé => remontage => rebelotte….
    Prise de tête assurée…

  5. Bonjour Olivier, plutôt rassuré quant aux qualités optiques,
    je voulais avoir ton ressenti sur la prise en main en utilisation réel,
    équilibre, bague de zooming et sur la construction. Merci. Stephane.

  6. Bonsoir rien à redire la dessus, l’ergonomie est optimum et l’utilisation générale est très agréable. Après c’est un objectif qui fait son poids (un peu comme un 24-70) qui sera sans doute plus équilibré sur un gros boîtier type D300S, D7100, 7D, A77, etc…

  7. Hello,

    J’ai acheté cet objo en monture Canon il y a quelques jours … Pas de chance, il souffre de front focus, qui le rend difficilement utilisable – sauf en Live View où là, effectivement, il est impressionnant !

    J’aurais dû le prendre par correspondance – pour pouvoir le renvoyer – plutôt que chez mon revendeur, qui ne veut pas le reprendre et m’envoie chez Sigma.

    Comble de malchance, j’avais acheté le dock sigma 15j avant chez Amazon pour pouvoir éventuellement régler ce genre de souci moi même…. et mon dock ne reconnaît pas l’objectif.

    Bref ….

  8. Malheureusement, nous vivons une époque ou nous pouvons avoir, plus ou moins régulièrement ce type de mauvaise surprise. Et le plus agaçant et stressant dans ce genre de situation reste bien la situation que vous décrivez quant à l’attitude de votre revendeur qui a tendance à devenir un discours commun alors que (et c’est bien là tout le paradoxe) l’un des éléments qui nous pousse à aller acheter (souvent plus cher) en boutique est de penser qu’en cas de pépin, les démarches seront plus simples… Ce type d’attitude incite effectivement à se tourner vers les boutiques de ventes en ligne : quitte à avoir des soucis, autant payer moins cher dès le départ 🙂
    Heureusement, toutes les boutiques “physiques” et les revendeurs ne sont pas dans la même logique.

    Quoi qu’il en soit, votre produit est neuf et sous garanti. Alors, oui la démarche est pénible, mais contactez Sigma pour connaitre les modalités d’un renvoi en SAV, c’est encore la meilleure chose à faire.

  9. J’adore votre test, les photos sont superbes.
    Mon prochain objectif pour mon Canon
    Bonne continuation

  10. Test très interressant. Equipé d’un 550d je souhaite investir dans un objectif de qualité ayant plus de piqué que le 18-55 de base et plus polyvalent que le 50 mm f1.8 que je possède aussi. J’hésite donc entre ce sigma 18-35 f1.8 et le canon 17-55 f2.8. ce serait surtout pour prendre de beaux portraits de ma petite qui naîtra dans quelques mois ;-). Auriez vous un conseil à me donner dans le choix de l’optique ? Merci !!! Ce serait aussi pour faire des photos de portraits (mais pas portrait serré), et de paysages.

  11. Bonjour merci pour ce retour.
    Je ne connais pas le Canon 17-55/2.8 mais j’avais le Tamron 17-50/2.8 qui doit être équivalent.
    Le Sigma 18-35/1.8 est loin devant en terme de qualité optique. Avantage : il ouvre à 1.8 constant (pratique pour les portraits et conditions faible lumière), inconvénient : un range un peu plus court (35 vs 55sur le Canon).

    Voici un comparatif des 3 optiques (Sigma/Canon/Tamron)
    http://www.dxomark.com/Lenses/Compare/Side-by-side/Sigma-18-35mm-F18-DC-HSM-A-Canon-on-Canon-EOS-7D-versus-EF-S-17-55-f-2.8-IS-USM-on-Canon-EOS-7D-versus-Tamron-SP-17-50mm-F28-Di-II-XR-VC-LD-Aspherical-IF-Canon-on-Canon-EOS-7D___1141_619_169_619_497_619

    Mes conseils :
    Si vous êtes bloqué par un petit budget : Prenez le Tamron, le rapport qualité /prix est excellent et vous aurez un résultat proche de la version Canon.
    Si vous n’avez pas de soucis de budget : le Sigma. Même si le range est moins long mais le gain de la qualité optique et du IL en plus le compense largement.

    Ce n’est cependant que mon avis…

  12. Je l’ai reçu ce matin, vraiment une merveille cet objo ♥. Merci pour le test, de tout les tests et photos a propos de cet objo, c’est le votre qui m’a décidé ;). J’ai revendu mon G5 et mes objos pour me reprendre un reflex et ce Sigma …. Et je ne regrette pas. J’espère réussir a faire des photos correctes, je n’ai désormais plus d’excuses …. Encore merci 🙂

  13. En tout cas, moi je vends le mien, il ne correspond pas à ma façon de prendre des photos … si qqu’un est intéressé (il a moins de 6 mois, en parfait état, monture EOS, possible avec le dock sigma)

  14. Merci pour ce retour d’experience.
    Je vien de m’offrir le D 7100 pour mon Noël. Qu’elle merveille ce boitier…
    Je vais lui adjoindre ce 18/35 bientôt…
    J’ai le Sigma 30mm 1:1.4 qui me donne de bons résultats.
    Il faut juste “bien s’appliquer” pour la mise au point avec l’ouverture maxi… Comme avec ce 18/35…
    Vos photos sont magnifiques!

  15. Bonjour et merci a Olivier pour cette prise en main.

    Ce test me conforte dans le choix de me laisser tenter par cette petite prouesse technologique (en monture Pentax pour ma part).
    Je pense revendre bientôt mon 16-50 DA* qui ne m’a jamais vraiment convaincu, je lui préfère le génial 30mm F1.4 Sigma, que je revendrai peut être aussi si le 18-35 me comble pleinement 🙂

    Le fait que le 30mm ne soit pas HSM m’a toujours agacé, ce qui ne rend pas pratique la retouche du point, je vois déja comment ca va finir … 😉

    Je viendrai vous dire ce que j’en pense des que j’ai craqué 😉

    Joyeux Noel a tous

  16. Bonjour et merci pour cet article.
    De retour de week-end à Rome, j’ai pris en main cet objectif monté sur un k3 et les réultats sont bluffants. Le bokeh est magnifique, le piqué est impressionnant. Petit bémol, un réglage précis de la map s’avère indispensable. J’ai donc abandonné l’af au cour de ce voyage et c’est un peu à reculon que je vais m’adonner à cette tâche fastidieuse. Pensez vous que les résultats sont transposables d’un boitier ( numéro de série ) à un autre?
    Bien à vous.

  17. Acheté récemment et monté sur mon Sony A77 II c’est un ensemble exceptionnel, des images époustouflantes. Il complète à merveille un 50MM f1.4 Sigma à titre info… Quelle redécouverte de la photographie!

  18. Acheté et monté sur un Nikon D7000, aucun problème de mise au point même en condition de faible luminosité durant des concerts. Excellent pour la photo de rue aussi, le rendu des photos est de type focale fixe, vraiment beau. Pas réussi à faire d’ajustements convaincants via le dock. Après plusieurs tests, le fine tuning de l’AF de mon D7000 est réglé sur -20. Vu sur DXO, le Sigma 18-35 permet d’exprimer 11 Megapixels sur les 16 du capteur du D7000. C’est le premier objectif qui permet à mon reflex de montrer vraiment ce qu’il a dans le ventre. Il serait bien que les Nikon, Canon et autres marques en fassent autant avec leurs objectifs. Zoom à recommander !

  19. La signature sur les photo est un peu too much …En plus avec les logos facebook, google etc on dirait presque que c’est parodique.
    Sinon très belle optique, merci pour ce test détaillé.

  20. Bonjour
    Vous avez visé juste : les logos sous la signature se veulent d’une dimension “humoristique” en effet. Mais elle a évolué depuis et vous constaterez que sur les photos plus récentes, j’e n’ai laissé que mon nom.
    Vaste débat que celui des signatures sur nos photos! Personnellement quand je vois que certains la mette en plein milieu de l’image sur l’ensemble de la largeur, je me dis que j’ai encore de la marge 😉

  21. Bonsoir,
    Avez-vous rencontré ce problème de compatibilité SIGMA NIKON(particulièrement le D7100 que je possède aussi) qui est rapporté sur différents forums?